Rodolphe et les secrets de Mayerling Paperback – 3 May 2007

Le seul défaut de ce livre réside dans la mauvaise qualité d'impression qui n'empêche pas de lire le livre mais dans certaines pages, dans les milieux de pages, certains caractères sont imprimés très faiblement ce qui rend la lecture de ces pages fatigante. Sur le fond, on peut dire que dès sa naissance, l'enfant fut arraché des bras de sa mère, l'impératrice Sissi, par sa belle-mère l'acariâtre Sophie, qui choisit de confier le petit à un militaire rétrograde qui, par ses méthodes bizarres, terrorisait le petit garçon. Quand sa mère, Sissi, s'aperçut que l'enfant faisait des cauchemars, elle exigea le renvoi du militaire et choisit elle-même les meilleurs enseignants. Malheureusement, elle pouvait difficilement voir son fils, espionnée par sa belle-mère. Quant à son père, il était trop absorbé par ses dossiers et négligeait de consacrer du temps à son fils. L'enfant grandit en ayant une tête bien pleine et bien faite, aimant apprendre, puis plus tard aimant écrire. Ayant hérité de la sensibilité de sa mère, Sissi, qui lui manquait souvent, il devint un jeune homme accompli et désireux de changer les choses. En effet, son père était très travailleur, étudiant ses dossiers tôt le matin mais négligeant de connaître son peuple et les besoins impérieux, notamment matériels des pauvres gens. Rodolphe, lui, était plus ouvert aux idées libérales, allait dans les tavernes pour s'approcher du peuple, et mieux en apprécier les besoins. Il détestait l'aristocratie autrichienne qu'il jugeait futile et désoeuvrée. Il lui préférait la bourgeoisie laborieuse. Le peuple l'aimait. Le jeune Rodolphe avait le tort de la franchise, et ses idées libérales faisaient peur aux dirigeants allemands. Quant à la jeune Mary Vetsera, il ne l'aimait pas vraiment mais savait cette jeune fille follement amoureuse de lui. Elle voulait mourir avec lui. La nièce morganatique de Sissi, la comtesse Larisch, servit d'intermédiaire aux amours de la jeune fille. Le prince Rodolphe n'avait aucun intérêt de mourir avec cette jeune fille qu'il n'aimait pas mais il supportait mal la solitude. Il se savait menacé car ses idées libérales déplaisaient fortement à de nombreuses personnalités tant autrichiennes qu'allemandes. Il détestait Guillaume II, l'empereur d'Allemagne et le chancelier Otto Von Bismarck. En revanche, il appréciait beaucoup le futur roi d'Angleterre, qui devait succéder à la reine Victoria. Son mariage ne lui apporta pas beaucoup de bienfaits, son épouse, pas vilaine mais laide à côté de l'impératrice Sissi, était très orgueilleuse. Elle aimait le faste, les cérémonies et, à la demande de Sissi, remplaça l'impératrice dans de nombreuses manifestations officielles. Cette princesse de Belgique eut avec son mari une petite fille. Son mari la trompa allègrement avec beaucoup de femmes légères, dont une certaine Mitzi Kaspar qu'il aimait. Il tomba malade et rendit sa femme malade d'une maladie qui empêcha celle-ci d'enfanter à nouveau. Elle ne lui pardonna jamais cela. L'archiduc Rodolphe aimait voyager (comme sa mère) et de ses voyages, il relatait ce qu'il avait vu de la nature, des oiseaux, et participa même à la rédaction d'une encyclopédie sur l'Autriche à travers les écrits et l'image. Il rencontra la reine Victoria lors de ses voyages en Angleterre. Comme beaucoup, elle le trouva charmant, très bien éduqué et appréciait sa compagnie. L'archiduc était un homme très érudit, polyglotte, ayant l'esprit ouvert et aurait voulu changer les choses pour que son peuple soit plus heureux. Mais il aimait son père et même s'il n'aimait pas sa manière de gouverner trop autoritaire, il n'aurait jamais voulu prendre sa place et pour cela l'écarter du pouvoir. C'est probablement une des raisons qui ont poussé des mains criminelles à lui ôter la vie ainsi qu'à la jeune fille qui n'était qu'un "dommage collatéral". Le suicide auprès de cette jeune fille ne tient pas, comme nous le fait comprendre Jean des Cars. En effet, les mains coupées (par des assaillants), recouvertes de mousse, ... et de gants, de même que sa tête recouverte d'un linge qui, se détachant, montrait une plaie béante dans le crâne, et enfin les deux personnages à l'accent prussien dans le jardin, tout tend à démontrer qu'il s'agit bien d'un assassinat. Le suicide passait mieux auprès des autres, car qui accuser d'un tel crime ? Et quel conflit cela aurait-il déclenché ? L'archiduc avait une vision prémonitoire de l'histoire et disait que "l'orage viendrait des Balkans". C'est bien ce qui arriva. Ce livre est passionnant du début à la fin. Livre dont la lecture est à recommander vivement.

Still reading it, but until now is very good!

Un escrupuloso análisis de las posibles causas de la misteriosa muerte del archiduque Rodolfo. Ameno y bien escrito. Totalmente recomendado.

Ce livre est captivant. J'aime beaucoup l'écriture simple et fluide de Jean des Cars. J'ai lu Louis II de Bavière et c'est ce qui m 'a incitée à lire Rodolphe Au travers de sa lecture qui nous apporte une foule de renseignements sur Elizabeth d'Autriche on comprend mieux les tourments de Rodolphe. Dès son enfance il a été "Parentifié" comme on dit en psychologie cela signifie que ses parents lui ont "volé" son enfance. Ce n'est pas parce qu'enfant est surdoué et intelligent que l'on doit automatiquement lui faire des confidences d'adultes et ce que fait sa mère Ensuite je constate au travers du récit que Sissi était quelque peu instable (absences répétées refus du protocole viennois mésentente avec sa belle-mère etc...) Bref je ne vais pas m'étendre sur l'histoire l'auteur le fait mieux que moi et j'encourage les gens à le lire. En résumé on lit deux si ce n'est trois biographies celles de Rodolphe, celle de Sissi et celle de Francois Joseph pour l;Histoire Austro-Hongroise intrinsèque bien sûr L'idylle pour moi n'est qu'un incident de parcours !

J'ai voulu lire ce livre pour enfin savoir ce qu'il s'était passé entre les murs de Mayerling. Et bien j'attends toujours. Il est très intéressant de découvrir le prince Rodolphe et l'Autriche Hongrie de l'époque. Beaucoup de description et d'evements historiques racontés avec moultes détails, passionnant. Par contre à la fin on se questionne toujours sur ce qui a pu se passer